jeudi 10 décembre 2009

ETEINDRE LE FEU


IL NE SUFFIT PAS, D'UNE ETINCELLE...

Ce soir Papaye est triste. Ce n'est plus Papaye cynique, mais Papaye tragique. 
Mon père, imaginaire pour certains, biologique pour d'autres, est gravement malade; sorti du coma certes, mais en fin de vie tout de même. Et c'est non seulement la nation, mais ma filliation, qui s'en trouvent profondément affectées. Que les détracteurs jasent, que m'importe, ce soir Johnny est souffrant et la nation est Soufrance. Quand à ma mère ( Micheline Sardou),elle est en deuil, et moi, Papaye, je suis à bout.
Je ne nirai pas que l'état de santé de Johnny ne m'inquiétait pas ces deniers temps mais que pouvais je y faire? Je ne suis que sa fille imaginaire! A qui parler?

Mais laissez moi vous expliquer...

Lorsque j'étais toute petite fille, je n'ai eu de cesse d'entendre les histoires roccambolesques de ma génitrice mythomane conscernant les merveilleux amis qui jalonnèrent sa vie (sans preuves aucunes). Jean-Pierre Coffe, qui avait son resto en bas de chez elle , et qui lui donnait de temps en temps à manger ses fonds de gamelle de grand chef. Et Jacques Chirac, encore bien jeune et "représentant en machine à écrire" (mais ou va-t-elle cherché tout ça???), qui venait régulièrement démarcher son employeur. Il faisait même risette, parait-il, a mon frère encore nourrisson.   "Un grand charmeur ce Jacques tu sais?..." Oui maman, oui...

Comment, de ce fait prendre au serieux cette grande galéjeuse.

Et puis il y  a Johnny. J'ai toujours entendu ma mère parler de lui. Ah ça, elle l'adorait, comme la majorité de la classe moyenne aux goûts culturels limités (tout doux Batuta! Je t'entends  hurler d'ici et fomenter déjà un petit billet bien senti pour redorer le blason d'une autre grande figure de la Fraaaance que j'ai encore eu l'audace de traîner dans la boue!). Et dans ses élans mensongés, un soir où j'étais encore bien jeune elle ose avouer ce secret: "lorsque j'étais au lycée, Johnny est venu à la sorti des cours. Chercher quelqu'un d'autre sans doute. Mais il était là!"
Ouais...
Mais au fil des années cette anécdote c'est déformée, et emplifiée, telle la petite vérole sur le Bas-clergé...
Quelques années plus tard, c'est de sa rencontre avec Johnny, qui dînait à une table juste à côté de la sienne au resto (celui de son pote J.P.C peut-être, ça, l'histoire ne le dit pas!), dont il s'agit. Une soirée merveilleuse parait-il, où ils ont lié connaissance, et rient (mais rient!) et sont finalement devenu amis.
Et puis les choses ont rapidement dégénéré.
Quelques mois à peine s'étaient écoulés, que ma mère racontait à mes amis (j'étais alors au lycée) et à qui voulait bien l'entendre que lorsqu'elle avait mon âge elle sortait avec Johnny.  Mais aussi qu'il venait la chercher à la sortie du lycée, et qu'ensuite ils l'emmenait dîner dans le petit resto d'un jeune chef très prometteur (le Jean-Pierre sus-nommé) et que quelques année plus tard, le futur président Chirac était le parain de mon grand frère, alors nouveau né.
Oh! Temps, si seulement tu pouvais suspendre ton vol, et par la même occasion le dégénérescence mentale de ma mère !!!
Mais force était d'admettre que quelque chose ce tramait entre ma mère et l'idole de jeune à l'époque de "Salut les copains"! Je décidais donc d'entreprendre une vendetta familliale sur mes origines: étais-je la fille cachée de Johnny où devais-je vivre en silence et dans la solitude les délires maniaques de ma mère mythomane?
Comme vous vous en doutez, j'ai choisi la première solution. Et depuis, les ravages de cette rumeur, née de ma génitrice et colportée par votre humble naratrice n'ont fait que s'accroître.
Au point que pour tous mes amis de longue date, je suis, presque serieusement (le temps faisant son oeuvre, et l'auto-persuasion des miracles!...) , la fille caché de Johnny Hallyday. Rien de moins. 

Alors voilà, comprenez maintenant mon désaroi, mon "père" est au bord du gouffre, entre la vie et la mort, et il ne connaîtra sans doute jamais sa merveilleuse et talentueuse (mais néanmoins modeste) fille.
Sans parler de l'heritage!
Ironie mise à part, heureusement que l'on est pas fatalement le reflet de ses géniteurs (mais où est ce putain de tube de Xanax!!!!!!), cependant un doute s'installe.
Pourrait il-y avoir un rapport avec ma nouvelle aventure avec Jude Low???
Oui, Jude, mon nouveau mec, que j'ai rencontré à une soirée privée organisée par Jean Roucas, chez Thierry Beccaro! D'ailleurs je dois y allez car on est invité à dîner chez Cyril Lignac!
Je vous racontrais, ne vous inquiétez pas...

1 commentaire:

  1. Quel merveilleux article, tu peux pas savoir combien ça me parle!! merci pour ce moment de lecture ^^

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